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Les géants de la tech redessinent l’infrastructure mondialeavec des investissements records

En 2025, les principales entreprises technologiques américaines, connues sous le nom de « Magnificent Seven », ont lancé une course sans précédent à l’investissement dans les centres de données, l’énergie et les infrastructures dédiées à l’intelligence artificielle (IA). Ces dépenses colossales, appelées CapEx (Capital Expenditures), traduisent la volonté de maîtriser l’intégralité de la chaîne technologique, de la production énergétique à l’hébergement des données, en passant par la puissance de calcul.

La Robotique : un marché à plusieurs milliards en pleine accélération

La robotique s’impose progressivement comme une thématique majeure sur
les marchés financiers, portée par des perspectives de croissance colossales et une
accélération des investissements industriels. En Chine, l’industrie est en pleine
effervescence. Pékin est devenu en quelques années le premier producteur et
acheteur mondial de robots industriels, représentant plus de la moitié des
installations globales en 2024. Le pays concentre aussi deux tiers des dépôts de
brevets robotiques et ambitionne désormais de dominer la robotique humanoïde et
quadrupède, avec des modèles dix fois moins chers que leurs équivalents japonais ou
américains. Selon Morgan Stanley, le marché des humanoïdes pourrait atteindre 5
000 milliards de dollars d’ici 2050, avec plus d’un milliard de machines en service, dont
300 millions en Chine.

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Israël frappe l’Iran : Vers un nouveau choc énergétique mondial ?

L’équilibre déjà fragile du Moyen-Orient a été secoué ce jeudi avec le lancement par Israël de l’opération militaire « Strength of a Lion ». Des frappes aériennes ciblées ont été menées contre plusieurs installations stratégiques iraniennes, notamment des sites liés au programme nucléaire, des usines de missiles balistiques et des infrastructures militaires sensibles. L’intervention israélienne intervient dans un climat de tensions croissantes avec Téhéran, accusé d’accélérer ses ambitions nucléaires.

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Le marché obligataire japonais est en pleine mutation. Le marché des bons du Trésor américain est-il à risque ?

Un changement majeur est en cours sur le marché obligataire japonais, et les banques centrales mondiales, y compris la Fed, y prêtent probablement une attention particulière. Pendant des années, la Banque du Japon a maintenu un système étanche sur les taux d’intérêt à long terme en procédant à des achats agressifs d’obligations. En conséquence, il détient désormais plus de 50% de toutes les obligations d’État japonaises, ce qui au total, vaut plus de 8 000 milliards de dollars. Mais cette emprise commence à glisser. Récemment, les rendements des obligations d’État japonaises à long terme sont en hausse, indiquant une pression croissante sur le marché et suggérant que la BoJ perd progressivement le contrôle sur la partie longue de la courbe. Avec une dette publique dépassant 260% du PIB, la Banque du Japon fait face à un dilemme politique complexe : resserrer sa politique monétaire au risque de freiner la croissance économique, ou maintenir des conditions accommodantes au risque d’attiser l’inflation et de déstabiliser les marchés.

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Pétrole : une surproduction pour reprendre le contrôle

LL’OPEP+ a surpris les marchés début mai 2025 en annonçant une augmentation plus importante que prévu de sa production de pétrole, malgré une conjoncture mondiale fragilisée et une demande qui montre des signes d’essoufflement. Cette décision a immédiatement pesé sur les cours du brut, le baril de Brent chutant sous la barre symbolique des 60 dollars, son plus bas niveau depuis un mois. Le contraste est saisissant : jamais dans l’histoire humaine autant de pétrole n’a été consommé, et pourtant, la surabondance actuelle sur le marché menace l’équilibre de prix. La production mondiale est à des niveaux records, bien supérieurs à ceux observés lors des précédents pics de demande. En toile de fond, les risques de récession se précisent avec la détérioration des indicateurs macroéconomiques dans plusieurs grandes économies, et la prudence grandit quant à la solidité de la croissance mondiale au second semestre.

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