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La Robotique : un marché à plusieurs milliards en pleine accélération

La robotique s’impose progressivement comme une thématique majeure sur les marchés financiers, portée par des perspectives de croissance colossales et une accélération des investissements industriels. En Chine, l’industrie est en pleine effervescence. Pékin est devenu en quelques années le premier producteur et acheteur mondial de robots industriels, représentant plus de la moitié des installations globales en 2024. Le pays concentre aussi deux tiers des dépôts de brevets robotiques et ambitionne désormais de dominer la robotique humanoïde et quadrupède, avec des modèles dix fois moins chers que leurs équivalents japonais ou américains. Selon Morgan Stanley, le marché des humanoïdes pourrait atteindre 5 000 milliards de dollars d’ici 2050, avec plus d’un milliard de machines en service, dont 300 millions en Chine.

 

À l’échelle mondiale, le marché des technologies robotiques était évalué à près de 94 milliards de dollars en 2024, selon le rapport « Robotics Technology Market Size and Forecast 2024 to 2034 » de Precedence Research et pourrait quadrupler d’ici dix ans. Les robots collaboratifs, ou cobots, connaissent une adoption rapide grâce à des coûts réduits et des retours sur investissement désormais inférieurs à un an dans certains secteurs. La robotique médicale suit la même trajectoire, avec un marché attendu à près de 46 milliards de dollars d’ici 2034. L’intégration de l’intelligence contact@ananta-am.comRue Bourdet, Pointe aux Canonniers, 30546, MAURITIUSAnanta Asset Management Ltd is aƯiliated with the Financial Services Commission (FSC) artificielle et de capteurs avancés ouvre de nouvelles perspectives, de la chirurgie à la logistique en passant par les services domestiques.

Les marchés boursiers répercutent cette dynamique. Nvidia, fournisseur incontournable de processeurs et de solutions IA pour la robotique, a franchi en 2025 le seuil historique des 4 000 milliards de dollars de capitalisation. Intuitive Surgical continue de dominer la robotique chirurgicale avec une croissance de plus de 20% de son chiffre d’affaires sur un an, tandis que Tesla accélère sur son projet Optimus, un robot humanoïde destiné à la production de masse. D’autres acteurs comme Rockwell Automation, Symbotic, Teradyne ou UiPath se positionnent sur l’automatisation industrielle et logicielle.

    La spéculation n’est pas en reste : le cours de l’entreprise américaine Cyngn a bondi de près de 500% en une seule séance après une mention par le dirigeant de Nvidia sur l’usage de sa plateforme Isaac, rappelant la forte volatilité de ce secteur. En parallèle, certains freins persistent, notamment les droits de douane américains sur les composants stratégiques, qui pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et ralentissent certains investissements. Pour les investisseurs, la robotique représente une opportunité considérable mais exige une gestion prudente. Miser sur les leaders technologiques permet de capter la dynamique, mais l’exposition peut aussi passer par des ETF spécialisés qui offrent une diversification entre acteurs industriels, médicaux et logiciels, pour les moins initiés. Entre perspectives de croissance exponentielle et risques liés aux cycles technologiques et géopolitiques, la robotique s’affirme déjà comme un axe stratégique pour l’économie mondiale et les marchés financiers.

    La Robotique : un marché à plusieurs milliards en pleine accélération

    La robotique s’impose progressivement comme une thématique majeure sur
    les marchés financiers, portée par des perspectives de croissance colossales et une
    accélération des investissements industriels. En Chine, l’industrie est en pleine
    effervescence. Pékin est devenu en quelques années le premier producteur et
    acheteur mondial de robots industriels, représentant plus de la moitié des
    installations globales en 2024. Le pays concentre aussi deux tiers des dépôts de
    brevets robotiques et ambitionne désormais de dominer la robotique humanoïde et
    quadrupède, avec des modèles dix fois moins chers que leurs équivalents japonais ou
    américains. Selon Morgan Stanley, le marché des humanoïdes pourrait atteindre 5
    000 milliards de dollars d’ici 2050, avec plus d’un milliard de machines en service, dont
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    Israël frappe l’Iran : Vers un nouveau choc énergétique mondial ?

    L’équilibre déjà fragile du Moyen-Orient a été secoué ce jeudi avec le lancement par Israël de l’opération militaire « Strength of a Lion ». Des frappes aériennes ciblées ont été menées contre plusieurs installations stratégiques iraniennes, notamment des sites liés au programme nucléaire, des usines de missiles balistiques et des infrastructures militaires sensibles. L’intervention israélienne intervient dans un climat de tensions croissantes avec Téhéran, accusé d’accélérer ses ambitions nucléaires.

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    Le marché obligataire japonais est en pleine mutation. Le marché des bons du Trésor américain est-il à risque ?

    Un changement majeur est en cours sur le marché obligataire japonais, et les banques centrales mondiales, y compris la Fed, y prêtent probablement une attention particulière. Pendant des années, la Banque du Japon a maintenu un système étanche sur les taux d’intérêt à long terme en procédant à des achats agressifs d’obligations. En conséquence, il détient désormais plus de 50% de toutes les obligations d’État japonaises, ce qui au total, vaut plus de 8 000 milliards de dollars. Mais cette emprise commence à glisser. Récemment, les rendements des obligations d’État japonaises à long terme sont en hausse, indiquant une pression croissante sur le marché et suggérant que la BoJ perd progressivement le contrôle sur la partie longue de la courbe. Avec une dette publique dépassant 260% du PIB, la Banque du Japon fait face à un dilemme politique complexe : resserrer sa politique monétaire au risque de freiner la croissance économique, ou maintenir des conditions accommodantes au risque d’attiser l’inflation et de déstabiliser les marchés.

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    Pétrole : une surproduction pour reprendre le contrôle

    LL’OPEP+ a surpris les marchés début mai 2025 en annonçant une augmentation plus importante que prévu de sa production de pétrole, malgré une conjoncture mondiale fragilisée et une demande qui montre des signes d’essoufflement. Cette décision a immédiatement pesé sur les cours du brut, le baril de Brent chutant sous la barre symbolique des 60 dollars, son plus bas niveau depuis un mois. Le contraste est saisissant : jamais dans l’histoire humaine autant de pétrole n’a été consommé, et pourtant, la surabondance actuelle sur le marché menace l’équilibre de prix. La production mondiale est à des niveaux records, bien supérieurs à ceux observés lors des précédents pics de demande. En toile de fond, les risques de récession se précisent avec la détérioration des indicateurs macroéconomiques dans plusieurs grandes économies, et la prudence grandit quant à la solidité de la croissance mondiale au second semestre.

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